Marveaux: “On se battait à 30 pour une place dans les canapés”
Dans “Sacrée Paillade” sur France Bleu Hérault, Joris Marveaux se souvenait des infrastructures de Grammont, bien plus limitées qu’aujourd’hui mais qui ne freinaient en rien le groupe héraultais:
“À cette époque, nous n’avions pas encore ce superbe centre d’entraînement. Je me souviens d’une pièce entre les vestiaires et la salle des kinés, où on se réunissait pour tout, les réunions, les repas et notamment les jeudis avec notre rituel pizzas. On se battait à 25 ou 30 pour avoir une place dans les canapés. Canapés et mobiliers fournis à l’époque par Emir Spahic, il avait payé et monté lui même ce matériel un dimanche après-midi. On en rigolait, on se demandait si les Parisiens étaient dans des conditions similaires… On savait le décalage qui pouvait exister entre notre place, nos performances et nos conditions de vie quotidienne. Au final, cela fait partie des choses qui rapprochent.
Quand vous n’avez pas accès à tout facilement, cela vous aide à vous dépasser et à créer certains liens. Dans la salle de musculation, nous n’avions rien, 2 ou 3 appareils, un vélo, on se battait pour en faire. On en rigolait. On a créé une petite partie de l’histoire de Montpellier et ces conditions, nous sommes les derniers à les avoir connues. Je ne pourrais pas tout vous dire mais rapport aux douches, aux vestiaires, aux toilettes, il n’y avait pas forcément de portes ou de verrous, il arrivait toujours des trucs bizarres. On avait un lavabo pour 30 personnes, c’était un beau bordel. Les nouveaux joueurs peuvent nous remercier car aujourd’hui, ils sont bien mieux lotis (sourire).”
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